But :
Ce test permet la mise en évidence d’amines telles que cadavérine, tyramine, histamine et putrescine, et permet de préciser l’étiologies de certaines infections vaginales.
Le test à la potasse est généralement réalisé en parallèle à la mesure du pH vaginal (papier pH, échelle 4 à 8).
Mode opératoire :
– soit déposer une goutte de sécrétion vaginale sur une lame propre, puis ajouter une goutte de KOH à 10 %,
– soit faire tomber une goutte de potasse sur un écouvillon largement imprégné de sécrétions vaginales.
Le test est dit positif s’il se dégage une odeur nauséabonde caractéristique de poisson avarié.
Le pH vaginal est supérieur à 5.
Résultats :
Le test est :
– toujours positif dans les vaginoses à Gardnerella et/ou Mobiluncus.
– parfois positif dans les infections à Trichomonas.
– négatif dans les vaginites à Candida et autres vaginites.
Article tiré du site : http://www.bioltrop.fr
Rubrique:
Techniques bactériologiques